DÉCOUVREZ SES Pensées

A Propos du Nu

En effet le rêve de l’artiste, c’est de réaliser cette harmonie du corps avec la nature, dans la nature. Naturellement qu’il y a une beauté physique, charnelle, sensuelle qui est devant nous. Le corps possède une charge, un potentiel sensuel et charnel. Mais pour l’artiste ce n’est pas suffisant. Il faut réunir cette grâce, ce physique mystérieux et attirant. Il faut spiritualiser ces corps, leur donner une pureté, une légèreté, une grâce. Tout cela, c’est notre rêve mais il vient d’ailleurs, ce rêve on le montre en soi, dans ses entrailles. En somme dans notre chair, notre pardon, ce bonheur perdu et pourtant toujours présent en nous.

La Beauté de la Peinture

Devant un chef d’œuvre, je dis bien un chef d’œuvre, il faut reconnaître qu’avec l’intelligence de la composition, le cœur et ses sentiments, il y a encore la réalisation. Avec la réussite de l’esprit, il y a la réussite matérielle. Un métier éblouissant, une maîtrise d’exécution, une richesse de couleurs, la maîtrise absolue, c’est rutilant, une maestria étourdissante. Regardez un Rembrandt, un Rubens, regardez seulement les cheveux comme c’est réalisé. C’est plus que du métier, c’est du prodige.

Le Poète

Le poète nous permet de rencontrer le merveilleux dans le quotidien, la raison en est que les poètes sont émus par l’enthousiasme et la force de l’imagination. Elle est l’art des lumières.

Imagine…

Tout ce que l’on peut imaginer, soit en bien, soit en mal, ça existe. Ce qui effraie c’est que même l’INIMAGINABLE existe. (Avril 1985)

Sur la Bête.

Toute l’histoire du monde est une lutte continuelle contre la Bête, on liquide la bête mangeuse d’hommes, tueuse, vorace. La bête liquidée et revoilà à nouveau qu’elle renaît. La Bête immonde, gluante, puante, répugnante, tueuse de l’homme, de son âme. L’intelligence de l’homme au service de la Bête immonde. Nous sommes en 1985, la Bête est là, elle assassine, emprisonne, torture, femmes, enfants, hommes, ivre de sang, elle est là. (Février 1985)

Sur l’Art Gothique.

« Ce langage même l’amène à la révélation d’un univers phénoménal qui l’arrache à sa solitude. »

Sur l’Art Gothique.

« N’obéissant à d’autres règles qu’à cette harmonie spontanée qu’ont les bois faits de cent mille arbres plongeant leurs racines dans le même sol, arrosés des mêmes pluies, fécondés par les mêmes vents. L’art formidable est un qui l’exprima, naquit, mourut avec elle, est sur place. Il fut l’âme française livrée à elle-même pour la première et dernière fois. L’art gothique, il fut la grande cathédrale, ce vaisseau où vogue l’humanité vers le pont céleste. »

Sur ce Monde.

Saint Paul ne s’est pas trompé. A son époque il écrivait déjà « Le monde devient un mauvais lieu. Cela devient un antre, un repère de violeurs, voleurs, assassins, coupe-gorges sans foi, ni loi, le crime devient courant et banalisé.
Dans le Nouveau Testament il est bien écrit, à la fin de monde, à son approche, les hommes seront de plus en plus mauvais, méchants, le mal triomphe. Ce sera LA FIN.

Sur Ravel et sa musique.

Ravel, c’est une merveille, le don qu’a cet homme pour l’orchestration. Il y a des accords, des nuances, l’instrumentation est merveilleuse. Ah cette musique aux sonorités espagnoles…Quel rêve d’un autre monde. Le charme, l’ivresse d’une musique…Au-delà de nous, de l’autre.

Sur Jésus-Christ…

Nous sommes en 2006, vous avez encore des gens intelligents, cultivés qui discutent sur Jésus-Christ. C’est fou ce que Jésus-Christ intrigue, intéresse, dérange…On s’occupe de Lui pour minimiser, amoindrir et même démolir…
Laissez donc Jésus-Christ tranquille, conquérir les cœurs, les âmes. C’est un Dieu caché, secret, l’amour, l’amour total, sans calcul, amour gratuit, c’est Lui le plus aimé sur cette terre…Que de larmes, que de chagrin d’amour, un Dieu caché.
Je suis plus en vous, que vous-mêmes vous êtes vous-mêmes.

Les souffrances humaines.

Il y a deux souffrances. La douleur charnelle, lancinante, l’étau impitoyable, mais à l’échelle humaine que l’on peut adoucie, calmer, guérir.
Et il y a la douleur intérieure, la pire. Toutes les larmes du monde ne peuvent l’adoucir, ni l’éteindre.
La souffrance intérieure est une agonie permanente. Vous brûlez sans vous consumer. Le mal qui ronge, lèche, vous palpe, vous malaxe, vous broie.
Avec ça, pas de limite, ni d’échelle humaine.
Qu’est-ce que le mal par une pareille torture ?

Un besoin humain.

L’ivresse de l’intelligence ne suffit certes pas à satisfaire la faim spirituelle de tous.

Sur le Génie préexistant.

D’où venait donc cette formidable unité de la présence de la foi, de l’espérance, du Dieu vivant qui habitait le cœur des foules, s’affirmait sans que personne, pas même le maître d’œuvre qui avait fait le plan de construction de l’édifice eut songé d’avance à l’exprimer ?
Aucun d’entre eux, ne savait qu’elle préexistait en lui.

Sur la Poésie.

« L’être plus candide peut sentir ou même exprimer le plus admirable poème que l’être le plus compliqué se montrera toujours incapable de « comprendre et d’expliquer. »

Sur l’Amour.

« C’est quoi l’Amour, c’est quoi, où se cache-t-il ? Et la vérité…c’est qui, c’est quoi, où est-elle ?
La vérité, c’est un regard d’amour. Il y a des regards qui vous traversent les entrailles, ce n’est pas sensuel, c’est autre chose. »

Sur la Deuxième Guerre mondiale, L’Holocauste – Mars 2006.

Le Christ sur la Croix, en mourant au eu cette phrase hallucinante, tragique, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?! »
La solitude totale, absolue, mourir dans la nuit noire.
Je crois que six millions d’être humains, femmes, enfants, hommes, jeunes et vieux qui ont été anéantis, torturés, réduits en cendres, ces martyrs, chacun a pu dire ce même cri « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?! »
Toutes ces victimes, six millions, ce sont des Christ.
Ils auront la récompense éternelle.

Sur la Peinture.

Et la peinture, par la sensualité, ramènera au sentiment mystique que le rationalisme anatomique avait détruit.

Sur les Massacres en Irak, Septembre 2006.

Que font-ils de l’amour du prochain, ils font œuvre de mort et assassinent la vie. Le Seul qui a dit « Aimez votre prochain comme Vous-même », c’est Jésus-Christ. Il a dit « Tout ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi-même que vous le faites. La Parole du Christ sur la croix est valable jusqu’à la fin du monde. « Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». L’œuvre de mort est signée Satan, le Démon, la haine pure.

Sur la Musique, Décembre 1984.

Quand on voit l’écriture musicale de Beethoven, de Mozart et d’autres aussi, toutes ces notations, ces notes, tous ces signes, personne ne peut copier, imiter cette écriture personnelle. C’est émouvant et poignant de voir cette écriture, presque fébrile, rapides, des annotations, c’est le jet direct, l’écriture est unique à chaque personne.

Sur l’Intelligence.

« Quand on a parcouru en tous sens le territoire clair mais limité de l’intelligence, on se retrouve un jour ou l’autre au bord du gouffre de l’inconnaissable où le besoin enivrant d’une illusion nouvelle reparaît. »

Dieu et Création, Août 1984.

Il est humainement impossible de convaincre, de convertir quelqu’un à vos idées. Aucune puissance, aucune force au monde ne peut convaincre quelqu’un. Alors…
Seule la Grâce peut changer quelqu’un, être terrassé par quelqu’un.
En somme, on voit intérieurement, on sent vivant, réel quelque chose mais intérieurement.
C’est exactement comme l’Artiste…qui vit intérieurement le tableau tout fait et que la mémoire garde pour réaliser ce qui a été vu.
C’est vu d’une seule fois, en bloc, le tout, il n’y a qu’à réaliser matériellement ce qui a été vu, intérieurement.
En somme Dieu a créé l’Homme matériellement, techniquement.
La réalisation est parfaite, absolue.
Exactement comme les artistes réalisent un chef d’œuvre techniquement, matériellement, posséder le métier doit être au point, et alors réaliser le chef d’œuvre valable pour tout, musique, opéra, sculpture, poète, écrivain.
Il faut posséder, la perfection technique pour s’exprimer et aller plus loin.
Dieu a réalisé son rêve avec l’Homme.
Poussin disait, « la finalité de l’art, c’est la Délectation » et Dieu aussi se délecte de l’Homme. C’est Son Rêve. Mais que de souffrances pour réaliser un chef d’œuvre, que d’angoisses, de douleurs, de tourments.
Ah Mon Dieu ayez pitié de moi, un dernier soupir, ayez pitié des autres… le dernier soupir.