CollectionLes Choses de la Vie
Le peintre est un éternel observateur de son environnement de vie dans lequel il est né et il vit. Il prend plaisir à le représenter de façon personnelle. A travers son regard on y retrouve les éléments de son univers de vie qui l’ont le plus marqué. Charles Menge l’a fait à sa façon et c’est le Valais, un canton de la Suisse situé dans les Alpes qui l’a inspiré pour cette section que nous avons appelé les Choses de la Vie. Les Alpes de par le climat et leur géographie constituent un environnement de vie plutôt rude pour ses habitants. Les gens y vivaient dans la simplicité. Ils priaient, travaillaient, fondaient une famille et trouvaient leur bonheur simple dans le contentement de ce qui leur était offert par leur cadre de vie et plus haut par le Supérieur. Boire et manger, rire et vivre, prier et célébrer les célébrations religieuses en communauté ponctuaient le déroulement de l’année accompagné par les changements de saisons et les choses que la Terre leur offrait pour vivre et se nourrir. Telle était la vie dans les vallées et les plaines alpines pendant des siècles.
Puis advinrent la modernité, l’industrialisation, l’urbanisation du monde. Les habitants et leur mode de vie évoluent et se modernisent. Coutumes et traditions, valeurs et transmissions se perdent peu à peu, revivifiées ici et là par une jeunesse volontaire de se reconnecter avec ses racines. Cette évolution Charles Menge l’a observée de sa modeste place où il vivait, témoin d’une époque et d’un style de vie changeant et auxquels il s’est adapté. De ses peintures se dégagent une nostalgie voire une mélancolie d’un monde qui a existé, se perd, pour finalement ne plus être. Cette simplicité et cette nostalgie des Choses de la Vie réveillent en chacun de nous les souvenirs d’un monde que nous avons tous connu à un moment ou à un autre de notre propre existence et qui n’est plus.